UDAF 80 : 3ème jour de grève, faudra-t-il un drame ?

Les salariés de l’UDAF sont dans la rue depuis le mardi 3 avril. Ils débutent ce jeudi leur troisième jour de grève.

Ils dénoncent une organisation du travail en constante mouvance, une gestion du personnel qui ne repose que sur une stratégie d’intimidation et de division.
Ils dénoncent les conséquences de cette maltraitance institutionnelle : la surcharge de travail due aux nombreux arrêts maladie et l’absence de remplacement des postes vacants.

DES ADMINISTRATEURS AUX ABONNES ABSENTS
Le conseil d’administration n’a pas répondu aux multiples demandes de rencontres. Aucun d’entre eux ne s’est manifesté alors que plus de la moitié du personnel est dans la rue depuis 3 jours.

Le Président, prévenu depuis jeudi dernier, n’a finalement rencontré qu’hier l’ensemble des salariés grévistes, en présence du directeur.

La rencontre n’a pas permis d’ouvrir le dialogue. Le directeur a procédé comme à son habitude à des intimidations individuelles, sans être jamais désavoué par le président.
Ce dernier refuse d’entendre les revendications sur la souffrance au travail propre à l’UDAF de la Somme, et se retranche derrière les contraintes budgétaires imposées par l’Etat. Il n’y a pire sourd que celui qui ne veut pas entendre.

Soucieux de sortir de ce conflit, nous avons proposé au président de le rencontrer seul dès hier en fin d’après-midi.
Il nous a répondu ne pouvoir être disponible qu’à compter du jeudi 5 avril à 14 heures… Pendant ce temps là les usagers peuvent bien attendre !

Face à ce mur, la question de la poursuite de la grève ne s’est pas posée tant les salariés sont sidérés par autant de mépris et d’indifférence.

A l’heure où les effets de la grève commencent à peser sérieusement sur la population que les salariés ont la charge d’accompagner au quotidien, nous souhaitons que chacun, qu’il soit partenaire institutionnel de l’UDAF ou simple contribuable concourant à son financement soit parfaitement informé.

Nous appelons également les financeurs à prendre leurs responsabilités et à cesser de renvoyer les salariés et leurs représentants sur un Conseil d’Administration qui a déserté et qui n’assume pas ses responsabilités d’employeur.

Pour télécharger le tract :

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