Chirurgie U 14 Professionnels en souffrance et usagers en danger
CH ABBEVILLE
Lors du CHSCT du 10 mars dernier, les représentants CFDT ont alerté la Direction sur les risques encourus par les professionnels mais également par les usagers du fait de problèmes d’effectifs infirmiers insuffisants, en lien avec notamment de longs arrêts dans le service U 14.
Monsieur BASSE, chef du service orthopédie-traumatologie, a participé à ce CHSCT et a dénoncé des conditions de travail inadaptées la nuit, soutenant pleinement le personnel.
Sourde à ces alertes, la Direction se refuse à mettre en place les moyens humains nécessaires à un fonctionnement respectant professionnels et patients.
Les témoignages des docteurs GOASDOUE et TOURNEUR, chirurgiens urologues et du Docteur PLEYBER, chirurgien orthopédique, sont pourtant édifiants et ne laissent aucun doute sur les risques que l’établissement fait sciemment encourir aux professionnels et aux usagers.
Il y est question de « mise en danger à la fois du personnel soignant et de nos patients », de « maltraitance institutionnelle », d’« évènements graves », de « possible perte de chance »…
La CFDT s’insurge contre des décisions purement comptables qui compromettent la santé de soignants déjà durement éprouvés par la crise sanitaire. Plusieurs agents sont à la limite du burnout et ne tiennent plus, pour combien de temps, que par leur conscience professionnelle.
Ne pas entendre leur détresse aujourd’hui, c’est prendre le risque d’arrêts maladie en cascade qui ne feront qu’aggraver une situation déjà très dégradée. C’est aussi mettre la population en danger.
La CFDT a donc interpellé ce vendredi 18 mars 2022 le Directeur Général de l’ARS, exigeant une intervention immédiate pour rappeler l’établissement à ses obligations de mise en sécurité.
COURRIER à l’ARS HAUTS DE FRANCE
18 MARS 2022
Madame la Directrice,
Nos représentants locaux au CHSCT ont alerté la Direction sur les risques encourus par les professionnels mais également par les usagers du fait de pro-blèmes d’effectifs infirmiers insuffisants, en lien avec notamment de longs arrêts.
Un CHSCT s’est tenu le 10 mars écoulé afin de faire le point sur les difficul-tés rencontrées, sur la souffrance des soignants mais également les graves pro-blèmes de prise en charge. Monsieur BASSE, chef du service orthopédie-traumatologie, a participé à ce CHSCT et a dénoncé des conditions de travail ina-daptées la nuit, soutenant pleinement le personnel dans ses interventions.
Sourde à ces alertes, la Direction se refuse à mettre en place les moyens humains nécessaires à un fonctionnement respectant professionnels et patients.
Les témoignages des docteurs GOASDOUE et TOURNEUR, chirurgiens uro-logues et du Docteur PLEYBER, chirurgien orthopédique, sont pourtant édifiants et ne laissent aucun doute sur les risques que l’établissement fait sciemment encou-rir aux professionnels et aux usagers.
Il y est question de « mise en danger à la fois du personnel soignant et de nos patients », de « maltraitance institutionnelle », d’« évènements graves », de « possible perte de chance »…
La CFDT s’insurge contre des décisions purement comptables qui compro-mettent la santé de soignants déjà durement éprouvés par la crise sanitaire. Plu-sieurs agents sont à la limite du burnout et ne tiennent plus, pour combien de temps, que par leur conscience professionnelle.
Ne pas entendre leur détresse aujourd’hui, c’est prendre le risque d’arrêts maladie en cascade qui ne feront qu’aggraver une situation déjà très dégradée. C’est aussi mettre la population en danger.
Nous vous demandons donc une intervention immédiate pour rappeler l’établissement à ses obligations de mise en sécurité.
Je vous en remercie déjà et je vous prie d’agréer, Madame la Directrice, l’expression de ma considération distinguée.
Pierre COQUELIN - Secrétaire Général du Syndicat CFDT Santé-Sociaux de la Somme